Quand l’anxiété, le stress s’invite chez l’enfant… et bouscule toute la famille
- catherinehypnothy
- 2 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 juil.

Il y a des enfants qui s’inquiètent pour tout.
Pour le bruit dans la cour. Pour les devoirs du lendemain. Pour les réactions des autres.
Il y a ceux qui pleurent, qui s’agrippent, qui refusent de dormir seuls.
Et ceux qui n’en disent rien, mais qu’on sent toujours un peu tendus, un peu ailleurs.
Et puis, il y a vous, les parents.
Qui sentez que quelque chose cloche… mais qui ne savez plus très bien comment aider.
Faut-il rassurer ? Lâcher prise ? S’inquiéter davantage ou au contraire relativiser ?
L’anxiété, chez l’enfant, ce n’est jamais “juste dans sa tête”.
C’est un signal.
Une tentative, souvent maladroite, de dire : “je n’arrive plus à réguler ce que je ressens”.
L'anxiété, le stress chez l'enfant, c’est quoi au juste ?
L’anxiété est une émotion normale. Elle fait partie de notre système de survie.
Mais quand elle prend trop de place, elle devient envahissante.
Chez l’enfant, elle ne se manifeste pas toujours comme on l’attend :
Troubles du sommeil
Maux de ventre ou de tête récurrents
Colères inexplicables
Peurs excessives ou refus d’aller à l’école, par exemple
Ce que ce n’est pas : un caprice, une faiblesse, ni un trouble à diagnostiquer d’office. C’est une alerte. Une façon pour l’enfant d’exprimer qu’il se sent débordé.
Ce que vit un enfant anxieux... de l’intérieur
Imaginez un trop-plein d’informations, d’émotions, de bruits, de sensations…
Le système nerveux de l’enfant anxieux est en état d’alerte quasi permanent.
Il se prépare au pire, même quand tout va bien.
Ce qu’il aimerait souvent, sans pouvoir le dire clairement : « Aide-moi à me sentir en sécurité. Aide-moi à mettre des mots. Aide-moi à redescendre. »
Et côté parents… l’usure, les doutes, l’impuissance parfois
Quand on est parent d’un enfant anxieux, on se sent souvent tiraillé :
Entre le désir de le protéger et le besoin de poser un cadre.
Entre la compréhension et la fatigue.
Entre la bienveillance et l’épuisement.
C’est un équilibre instable. Et non, vous n’êtes pas seuls. Et non, ce n’est pas votre faute.
Des premières pistes pour apaiser (sans "sur-adapter")
Il n’y a pas de recette magique, mais quelques ajustements peuvent vraiment faire la différence :
Nommer ce qui est là : « Tu es inquiet ? Tu sens ton ventre serré ? »
Accueillir sans dramatiser : valider l’émotion sans l’amplifier
Installer des routines rassurantes et prévisibles
Éviter les injonctions du type « Calme-toi ! » ou « Il n’y a pas de raison d’avoir peur »
Poser un cadre clair, avec douceur et fermeté
✨ Une image mentale : soyez comme un phare dans la tempête.
Stable, prévisible, lumineux. Là, même quand la mer s’agite.
Quand (et pourquoi) se faire accompagner ?
Parfois, malgré toute votre implication, vous sentez que la situation se fige ou s’aggrave.
C’est peut-être le bon moment pour demander de l’aide.
Un accompagnement extérieur permet à l’enfant de déposer, de comprendre, d’apprendre à réguler ce qu’il ressent.
Et à vous, parent, de souffler. De ne plus être seul au front.
Je propose des accompagnements adaptés, respectueux du rythme et de la sensibilité de chaque enfant. Toujours avec l’idée qu’en rétablissant un climat de sécurité, l’enfant retrouve ses ressources naturelles.
Et si on en parlait ?
Je suis là pour écouter, accueillir, proposer. Sans pression.
Vous pouvez me contacter pour en discuter, tout simplement.
L'anxiété, le stress chez l'enfant
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